Le VKI, von Karman Institute for Fluid Dynamics, fleuron de la recherche et de l’enseignement à la réputation scientifique mondiale !

Ce 26 novembre, l’Institut organisait une journée portes ouvertes sur son site de Rhode-Saint-Genèse en périphérie bruxelloise, l’occasion pour Gate.31 de découvrir un lieu normalement interdit au public, qui abrite des installations scientifiques de pointe dont certaines sont uniques au monde ; le Longshot, une soufflerie à rafales capable de simuler des conditions d’écoulement hypersoniques atteignant 14 fois la vitesse du son, ou encore le Plasmatron qui permet de reproduire les conditions thermiques extrêmes rencontrées lors de la réentrée d’un véhicule spatial dans l’atmosphère.


Lors des essais en soufflerie à l’Institut von Karman, Joost Vandendries, skieur de vitesse belge, a trouvé la meilleure position pour une résistance minimale au vent.

Une journée découverte et d’éveil à la science… qui draine un public nombreux 

« L’événement est un véritable succès ! Nous avons accueilli 700 visiteurs dont 250 enfants âgés de 5 à 12 ans, des adolescents et des jeunes qui souhaitent s’orienter vers des études d’ingénieur » introduit Christelle Debeer, responsable de la communication et du marketing au VKI. « Cette journée nous permet de mieux nous faire connaître auprès du grand public mais aussi et surtout d’éveiller les plus jeunes à la science car, ne l’oublions pas, la vocation du VKI est de faire de la recherche mais aussi de disséminer l’information et d’éduquer ! »

Une journée découverte et d’éveil à la science…

Contribuer aux énergies renouvelables en optimisant l’exploitation des parcs éoliens 

Pami les démonstrations proposées ce jour-là, notre attention s’est portée sur l’optimisation des parcs éoliens en mer du Nord. 

« Aujourd’hui, environ 12 % de l’électricité en Belgique provient de l’énergie éolienne, dont 5 % d’éoliennes terrestres et 7 % d’éoliennes offshore en mer du Nord. En mer, les éoliennes sont placées dans des parcs. Au sein de ces parcs, les éoliennes voisines interagissent les unes avec les autres : elles extraient l’énergie du vent entrant et laissent derrière elles un sillage où la vitesse du vent est plus faible et les turbulences plus fortes. Par conséquent, les éoliennes situées en aval d’un parc éolien produisent nettement moins d’électricité que leurs voisines situées en amont. En modifiant les paramètres des éoliennes, nous pouvons diminuer les effets de sillage et optimiser la production du parc éolien » explique Philippe Planquart, responsable des projets de recherche au VKI.

 Aujourd’hui, environ 12 % de l’électricité en Belgique provient de l’énergie éolienne, dont 5 % d’éoliennes terrestres et 7 % d’éoliennes offshore en mer du Nord

Grâce à la plus grande soufflerie à basse vitesse de Belgique, l’Institut Von Karman est à même d’étudier les effets du vent en milieu urbain, sur les ponts suspendus, sur les structures architecturales mais aussi, dans le cas qui nous occupent, de se concentrer sur l’optimisation de la production d’énergie éolienne.  

L’énergie du vent constitue, aujourd’hui, un domaine d’intérêt stratégique pour l’Institut  « Les recherches que nous menons dans le secteur des éoliennes portent sur les prévisions météorologiques ; nous développons un modèle qui permet de prédire la puissance électrique produite par le parc éolien. Nous menons aussi des recherches sur l’expérimentation et la simulation numérique des interactions aérodynamiques entre les éoliennes et l’atmosphère, l’optimisation du contrôle et de l’exploitation des parcs éoliens et les campagnes de mesure sur site, en mer du Nord. » 

Le VKI résolument tourné vers l’avenir pour accompagner la transition énergétique et du transport

« Ce qui nous occupe déjà aujourd’hui et ce qui nous occupera dans le futur, c’est bien évidemment la recherche sur les énergies et la décarbonation que ce soit la recherche sur l’hydrogène[1], les éoliennes ou les nouveaux réacteurs nucléaires.»

VKI est leader de deux centres de recherche
sur l’hydrogène « VKHyLab » en Belgique

Dans le domaine spécifique de l’aéronautique, l’un des secteurs historiques de VKI, les équipes sont mobilisées autour du projet WINGS[2]. « Face aux enjeux environnementaux et aux plans ambitieux de décarbonation visant la neutralité carbone à l’horizon 2050, nos chercheurs travaillent en partenariat avec Safran Aero Boosters pour la propulsion (nouvelles technologies de compresseurs, échangeurs de chaleur, instrumentation pour les bancs d’essais) et Sonaca pour l’aérostructure (réduction de l’impact sonore des bords d’attaque et systèmes de dégivrage de nouvelle génération). »

L’éducation au travers de la recherche 

Les défis actuels sont nombreux… « Nous cherchons des talents pour nous aider à relever les nombreux challenges technologiques à venir. Au niveau de l’approche, VKI privilégie la combinaison ‘recherche industrielle et éducation’ de ses ingénieurs. C’est clairement une approche win-win et nous sommes toujours ouverts à tout partenariat avec l’industrie (thèses, doctorats, …). » spécifie Christelle Debeer. 

Enfin, soulignons que VKI recherche aussi d’autres types de profils : Responsables RH, Business Development Manager, Ingénieurs de projet et de recherche, Techniciens de laboratoire, … Les fonctions ouvertes concernent les 3 sites de VKI en Belgique à savoir Rhode-Saint-Genèse (Bruxelles), Liège et Ostende ☞ http://jobs.vki.ac.be/


[1] VKI est leader de deux centres de recherche sur l’hydrogène « VKHyLab » en Belgique. Chacun de ces centres, situés à Anvers et Charleroi, disposera d’un domaine d’expertise particulier.

[2] WINGS (Walloon Innovations for Green Skies) est un projet de type partenariat d’innovation technologique, financé par la Région wallonne.